Attentas à la pudeur.


Définition médicale :

Pour Brouardel et Thoinot, on désigne sous le nom d’attentat à la pudeur « tout acte exercé sur une personne dans le but de blesser sa pudeur et de nature à produire ce résultat ».

Pour Balthazard, « l’attentat à la pudeur est un acte commis sur une personne non consentante et de nature à offenser sa pudeur ».

Les actes impudiques peuvent consister en attouchements des organes génitaux de la victime avec la verge, le doigt, la langue ou n’importe quel objet. Mais ils peuvent consister en l’attouchement de n’importe quelle partie du corps de la victime par les organes génitaux de l’agresseur.

Les variétés d’attentats à la pudeur :

D’un point de vue médico-légal on peut distinguer, plusieurs variétés selon le sexe respectif de l’agresseur et de la victime.

Victime de sexe masculin et agresseur féminin :

Il peut s’agir de manouvres lubrique commissent par une femme sur petit garçon : masturbation, succion de la verge, ces manœuvres en dehors d’une contamination ne laisse aucune trace

Victime et l’agresseur sont du sexe féminin : exceptionnel

Victime de sexe féminin et l’agresseur masculin : la plus fréquente les victimes sont les petites filles et le coupables sont des hommes âgés, ils peuvent être   de victime il s’agit : d’attouchement de la vulve avec la langue, le doigt ou un objet il ne laisse aucune trace

Ou pénétration on peut constater des écorchures de la vulve ou l’hymen voire une véritable défloration qu’il faut savoir distinguer de celle du viol

En cas de coït périnéal la grossesse peut résulter sans défloration de tel acte est considéré comme une tentative de viol

Victime et l’agresseur de sexe masculin : c’est l’attentat sodomique ou pédérastique sur l’adulte ou l’enfant.

Le rôle du médecin légiste : consiste selon les cas à

–   Examiner la victime ; les érosions les plus caractéristiques, à cause de leur forme en croissant, sont celles laissées par les coups d’ongle qui signe l’attentat. Les ecchymoses sont aussi de grande valeur probante.

–   Rechercher s’il y eu violence ; sur le pourtour de la partie génitale, sur la face interne des cuisses, sur le cou, le visage, et sur le cou.

–   Découvrir et identifier les tâches suspectes : tâches de sang, de sperme.

–   Rechercher et prouver s’il y eu une contamination vénérienne ;

–   Dépister des fausses accusations par des considérations médico-légales ; quant aux excoriations et aux plaies, elles ne doivent être confondues avec des ulcérations d’origine pathologique.

–   Procéder à l’examen de l’inculpé quant il est possible, est indispensable au triple point de vue physique, vénérien et mental.

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